vendredi 24 mars 2023

    Moi qui pourrais me tuer de plaisir ; mourir d’amour pour toutes les femmes ; qui pleure toutes les villes, je suis ici, parce que la vie n’a pas de solution. (...) Moi, qui me rêve même dans les catastrophes, je dis que l’homme n’est si infortuné que parce que mille âmes habitent un seul corps.

(Arthur Cravan - Dérobé par ici)

 

 



4 commentaires:

  1. Je crois beaucoup à ça. Je crois que les gens que nous croisons laissent une trace en nous et font ce que nous sommes.
    Borges avait écrit un texte sur ce thème.
    Le narrateur rencontre B, C et D. Tous ont des qualités communes qui dénotent avec leur être profond, leurs origines. Il soupçonne donc l'existence de A, qu'ils auraient chacune croisés et part à sa recherche.
    Je crois que, un peu à cette manière, nous sommes tous des voleurs. M

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  2. malgré nous les autres laissent des traces en nous.

    (j'ai fait une fausse manip on dirait)

    D'où ce sentiment d'imposture qui m'a toujours accompagné. Qui aiment-ils quand ils m'aiment ?

    Ne serait-ce pas cette ombre de ce poète, croisés il ya longtemps, dans mes yeux ? Cette trace de cet autre homme dans ma voix ?

    Le malentendu est à la base des relations humaines. Il est bien difficile d'y voir clair :)

    Max.

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  3. Lisez cousin Tchouang-tseu, vous allez adorer...

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