Selon Diderot, les mauvais pères sont ceux qui ont oublié les fautes de leur jeunesse. Il serait bon d'ajouter que les plus mauvais des hommes sont ceux qui oublient les fautes qu’ils commettent chaque jour. « Nous sommes tous coupables, votre honneur », voilà ce qu’il me plairait d’entendre de temps à autre.
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Quand j'étais adolescent, j'étais très malheureux. Ma dépression chronique a dû débuter vers l'âge de 15 ans.
RépondreSupprimerMes parents, les vrais comme les fantasmés, n'étaient vraiment pas à la hauteur de mes attentes, de mes espérances.
Le monde est vraiment décevant quand on a 17 ans.
J'avais acheté cet album de Pierre Bachelet, "la ville ainsi soit-il", chez un petit disquaire d'occasion. Pour vraiment pas cher. J'étais évidemment fauché. La couverture, un peu "comics" et très moderne, m'avait accroché. J'ai fait fi de mes préjugés sur le chanteur et me suis lancé. A ce prix-là de toute façon, je ne risquais pas la faillite.
L'album est écrit par Yann Queffélec et composé par Bachelet.
Cet album a fait date dans ma vie d'adolescent. Et j'aime encore l'écouter, même si pour de jeunes oreilles aujourd'hui, cela peut sembler un peu "daté".
La chanson "La ville ainsi soit-il" me parlait ouvertement de mon père :
https://youtu.be/UbnRNlOQ-_I
Et "Fatalité", c'était l'histoire de ma jeune vie :
https://youtu.be/OUzubWMr0gg
Vous n'aimerez sûrement pas. Mais j'avais quand même envie de partager ça avec vous cette nuit :)
Une douce nuit agitée mon cher Marquis,
Max.
https://www.youtube.com/watch?v=GHzIl82165g
SupprimerJ'en reviens pas que vous diffusiez ça. Soit vous lisez dans mon esprit, soit vous hacké mon pc :)
SupprimerJ'ai écouté toute cette après-midi, et m'apprête à mettre en ligne, du Gábor Szabó, du Tommy Guerrero et la "Planet Caravan" de Black Sabbath.
...
Max.
Sweet leaf, Max... J'avais quatorze ans et j'étais Viva la muerte !.
SupprimerQu'est-ce qu'on est con quand on est jeune, et ce n'est guère mieux quand on est vieux - on rit cependant plus souvent.
"Quand les cons sont braves
SupprimerComme moi,
Comme toi,
Comme nous,
Comme vous,
Ce n'est pas très grave."
;-)
Max.
Je n'ai jamais été très politisé. Chez Léo ferré, par exemple, que j'écoutais beaucoup ado - et que je n'écoute plus du tout aujourd'hui... - je n'aimais que les chansons poétiques.
SupprimerJ'ai toujours plus été "Verrà la morte" (e avrà i tuoi occhi) que "Viva la muerte" :)
Max.
J'écrivais il y a un moment, dans un petit opuscule de ma façon, ceci :
Supprimer"A tout prendre je préfère l'imbécile malheureux que l'imbécile heureux. Trop arrogant".
Ceci dit, les jeunes "cons" sont tout de même un peu plus glamours que les vieux :)
https://youtu.be/DWmzAXEe0eE
https://www.youtube.com/watch?v=fP2ORn95teE
Maxou
Le déni mon cher Marquis ,
RépondreSupprimerEt le narcissique primaire empate dans une perversion gratinée, au point ou notre cher Lacan les classées ni dans le repères des névroses ni dans les psychoses
Dans la zone burder line dans la marge des deux..
Votre Diderot nous ne pouvons rien lui reprochez c est.l évolution
Des mots,
La connaissance comportementale qui a aussi évoluée et donne de nouvelles nausographie
Je ne suis pas en avance
Au plaisir de vous plaire ou deplaire.
Becos de midi l heure ou lrs insectes se régalent dans nos fleurs.
La Duchesse cher Marquis de l Oree.
FRANKIE A ECRIT
RépondreSupprimerPauvre Diderot . Il ne savait pas que les mauvais pèreS ce ne sont pas eux qui le sont c est la mère qui par la naissance du mino a un nouveau phallus et si l emprise de la mère est si puissante le père c est niet. C est la mère qui introduit le pere dans la relation.
Lacan parle ainsi de la forclusion du nom de père.
Le mino grand est souvent un monstre pour les femmes aucune ne peut l élever au dessus de tout. Elle en a fait un malotru qui se permet tout sans surmoi. Au malheur de cet être qui n a pas obligatoirement intégré l autre.
Le prend et s en détache aussi facilement que l on met une peau de banane dans la poubelle.
L obstacle de la relation A l autre est souvent la. Et la femme n en parlons pas de ce qu elle doit supporter . Des quelle manifeste ses sentiments elle le perd.
D ou la création de la femme fatale. Elle sait pas connaissance ou intrinsèquement que sa froideur fera maintenir le lien pouvant pousser l autre jusque dans sa propre mort
Toujours regardez du côté des mères.
Le Marquis de L orée.
GOETHE a écrit cette phrase : les mères les mères les mères tes....
A bientôt La Duchesse
Crénom, Duchesse, vous êtes en verve.
SupprimerDe ma mère, je tiens l'amour des plantes, et de mon père celui de l'impossible silence.
Heureusement, le thé est prêt.
Hajime !
Pour vous.
RépondreSupprimerJe ne suis pas sur que vous allez passe ce texte . Ne le jeter pas allez en le copiant le mettre dans mes commentaires.
Je ne suis pas dans l rncyclopedie de Rien. J explique le rien et ça chez vous c est rare quand ça passe.
Je vous en serai reconnaissante.
Francoise
.⁸
Message reçu, Duchesse, et que la nuit vous soit agréable...
RépondreSupprimerAubépine.
Sengtsan interrogea Huike, en disant: «je suis malade: je vous implore de me laver de mon péché.» Huike dit «Amène-moi ton péché et je t'en laverai.» Sengtsan réfléchit un moment; puis il dit «je n'y arrive pas.» Huike répondit: «Alors je t'en ai lavé.»
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup les fables ouroboros - sans ironie aucune.
SupprimerD'un autre côté, chacun d'entre nous arrive tout à fait à se laver tout seul de ses mauvaises actions - moi le premier.
On finit toujours par se supporter, surtout en Viparita Karani : c'est tellement bon...
Il me semble que l'idée d'Huike ici, c'est qu'il n'existe pas quelque chose comme le péché. D'une manière générale, on peut se demander: qu'est-ce qui est sali et nettoyé? Et tout de suite on tombe sur le moi; autant laver le bruit du vent!
SupprimerBlyth, chez qui j'ai recopié cela, souligne que l'apport des Chinois au bouddhisme indien, c'est de l'avoir débarrassé de la morale et de l'obsession de la pureté. Au point que la Voie est facile, disent-ils, mais qui la cherche ne la trouve pas.
Vous avez raison, je ne l'avais pas compris de cette façon mais votre commentaire est éclairant.
SupprimerLa dernière phrase est comparable à la vision de Lao-tseu. Quant à l'illusion du moi unique, Hermann Hesse lui aussi en parle très bien dans Le Loup des Steppes : "... nous sommes en réalité un faisceau de moi disparates", écrit-il. C'est ce que j'ai toujours pensé, et en prenant de l'âge je me dis que c'est en effet tout à fait vrai.
Luigi Pirandello en parle avec humour :
Ne dites plus, ne dites jamais plus que l’approbation de votre conscience vous suffit.
Quand avez-vous commis telle action? Hier, aujourd’hui, il y a une minute? Et maintenant? Ah, maintenant, vous voilà prêt à admettre que vous auriez peut-être agi de façon différente. Et pourquoi? Vous pâlissez? Peut-être reconnaissez-vous aussi à présent, qu’il y a une minute, vous étiez un autre?
Mais oui, pensez-y bien. Une minute avant que ne se produise le fait qui nous occupe, vous étiez non seulement un autre, mais aussi cent autres, cent mille autres... Et il n’y a pas lieu d’en être surpris. Etes-vous bien sûr que vous serez demain celui que vous affirmez être aujourd’hui?
Aubépine vous salue, la puissance de l eau m éloignement de la bêtise et je nage je nage je nage et c est bon..
RépondreSupprimerEt j ai peint l île aux oiseaux une commande pour demain. Avec le pinceau c rst encore mieux que la plume quand la tête et gronchon
Plein de belles emotions pour votre Dojo.
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C est vous l esprit dans anciens. Pas pour vous dire vieux. J ai beaucoup fréquenté ce lieu. Et souvent un maître japonais était la.
Felicitations a votre chere graphiste.
Sublime.
Pour représenter un tel art
Mon cher ami Duhamel Olivier aurait été ravi comme moi. Il est parti si tot 67 ans mon doc acuponcture et plus.
Je vous remercie de votre ecrit juste de juste.
Aurevoir Marquis de m Oree
La Duchesse HAjime ?
Becos a la japonaise autour du tatami.
.
Oyasumi, chère Duchesse d'Entre-les-pinceaux.
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