jeudi 29 mai 2025

    Nous n’arrivons jamais nulle part. À chaque moment, nous nous mettons en route - du moins le croyons-nous, alors qu’en réalité c’est le décor qui bouge. Et cet environnement se transforme autant qu'il se déplace de façon aléatoire dans toutes les directions. Nous ne pouvons dire ce qu’il se passe réellement, ni si nous sommes en vie à tel instant ou mort à tel autre.

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4 commentaires:

  1. Bonjour Marquis,

    Je ne suis pas sûr de bien saisir le sens de votre apophtegme mais je me souviens qu'il y a quelques temps vous m'aviez dit quelque chose d'approchant en rapport avec le titre de mon blog.

    Je cite de mémoire :
    "Nous ne nous en irons jamais nulle part. Vivant ou mort, c'est pareil."

    Phrase qui m'avait beaucoup fait réfléchir, la nuit. Et puis, je vous avais répondu dans un billet. Non, pensais-je, être vivant ou être mort ce n'est pas pareil. Du moins subjectivement, pour celui qui souffre. Car quoi de plus réel que la souffrance ? Or, à priori, un mort de souffre pas. D'où l'importance, toute personnelle, de pouvoir cesser de vivre quand la douleur devient trop grande.

    Je suis sans doute encore un peu à coté... :)

    A très vite,

    Max.

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  2. Il me semble que dans les moments de paix nous sommes à la fois vivants et morts, et dans les moments de souffrance nous redoutons autant que nous recherchons ces instants de paix. Je reviendrai très bientôt avec d'autres incertitudes, pour l'instant je persévère sottement dans l'inanité de la phrase. Oss !

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  3. J'avais lu "il était une fois sur deux, deux souris qui vivaient dans un musée"...
    C'est bien aussi, une fois sur deux, à quelque chose près.

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