mercredi 12 février 2025

   Bienheureux étaient alors les Phéaciens, non pas parce qu’ils sont nés des dieux, mais parce qu’ils honorent les jardins plus que tout. Ainsi, toute la fortune dont jouissent les Phéaciens était bien connue grâce à leurs jardins, mais j’aimerais aussi décrire dans le détail celui que j’ai vu. L’endroit tout entier était bas, et tous les cours d’eau descendant de la montagne s’y réunissaient. Un mur de pierre surplombait l’endroit, non pas un de ceux qu’un homme construit par sa souffrance, mais formé de pierres brutes assemblées ensemble.

(...)

   Et une source jaillissait au milieu, supportant un courant plus rapide qu’une vague. Toutes les espèces d’oiseaux bénéficiaient de la liberté de l’endroit, charmant ceux qui les écoutaient de leurs chants, tandis qu’ils amusaient somptueusement les chasseurs de leur poursuite. Il était possible de voir toutes ces choses avec plaisir, mais il est encore plus agréable de les décrire à un public.

(Libanios)

 



        Réveillé en pleine nuit, je me souviens de ces quelques mots :
    « Je suis née très vieille. En naissant, je savais tout. Et chaque fois que j’apprenais quelque chose, c’était comme si je m’en souvenais. »
    Mais quel en est l’auteur ? Je prends note, afin de faire des recherches par la suite. Or, par la suite je suis incapable de le retrouver. Déception, infinie déception. J’envoie des courriels, mais personne n’est en mesure de répondre. La citation n’est sûrement pas exacte. Il me semble qu’elle provient d’une pièce de théâtre… Ma mémoire s’efface donc sûrement. J’en rêvais, et me voilà tellement déçu. (Penser à rédiger le Traité de l’ultime déception.)

(3147)