lundi 15 avril 2024

    Seuls la magie et le rêve sont vrais - tout le reste n'est que mensonge.

(Jean Rhys)



13 commentaires:

  1. https://youtu.be/dPnktI7gpD8?si=rQMpKYwEBFH4D8iY

    https://youtu.be/Y-abBlpi6ug?si=Zl7tI7w-LgiO8EAm

    https://youtu.be/1f2PiLPW0JQ?si=wllJ9pXOUB91gpK1

    Max.

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    1. https://www.youtube.com/watch?v=Qy7nLTjEbKc

      XD

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    2. Vous connaissez donc cette collaboration. Les musiques de Burgalat épousent tellement bien les textes de Michel...

      Votre XD me rassure.

      Vous comprenez bien, mais cela ne m'étonne pas, que "seules les plaisanteries doivent se faire dans le plus grand sérieux".

      :)

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    3. Le début est excellent, mais l'ensemble est trop long.

      :)

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    4. Si cela avait été une commande du Marquis de l'Orée, j'aurais bien évidemment raccourci ;-) Mais j'aime bien faire durer le plaisir. Et puis, les nuits sont beaucoup plus longues...
      Merci en tout cas, Marquis, de prêter vos oreilles à mes modestes casseroles :p
      J'aime beaucoup votre Dilim Dilim Zim Boum Pam Houba !
      Max.

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    5. Je pensais gentiment à cette histoire du "trop long trop court" en sifflant paisiblement ma bière de la nuit. Et je me disais que c'était le noeud du problème de toutes mes rencontres "amicales", le temps.

      J'ai toujours voulu l'exclusivité. Quand j'aime, et l'amitié n'est-ce pas aussi de l'amour ? je veux être aimé "en premier", je veux avoir l'exclusivité. J'ai toujours eu horreur de ce "dilettantisme de l'amour", de ces touristes de l'amitié, que je n'ai fait, pauvre de moi, que croiser.

      On vous aime pour un instant, on partage un gâteau, deux trois sourires, une coupette de champagne, on vous prête un livre en vous en piquant deux, on garde son joli cul à l'abri surtout ! puis on repars dans le tumulte de sa vie, loin de vous, vers les autres, insoucieux de votre solitude, pendant de longs jours, voire semaines si vous n'appelez pas !

      Un jour c'est très long.

      Tout le monde vous le dira.

      Surtout si vous ne travaillez pas et que vous ne dormez pas la nuit, c'est très long.

      Tout le monde vous le dira.

      Alors, j'ai toujours été, malgré moi, malgré ma philosophie du "vivre et laisser vivre", malgré tous mes idéaux pacifistes et paisibles, une sorte d'intégriste, de terroriste de l'amitié. Surtout quand entrait en jeu un quelconque désir, non assouvi la plupart du temps, ou "allumé" sans espoir. Trop alambiqué pour qu'il puisse naitre sans un scénario improbable, des détours farfelus ou d'une autre galaxie, trop timoré et timide pour "oser" franchement sans alcool, autant dire que je n'étais pas sorti de l'auberge du désir !
      Mon prof aurait ricané en persiflant : "C'est peut-être parce que vous n'y êtes jamais entré !"

      J'aurais voulu être le seul, l'Unique, le préféré. L'enfant chéri, l'homme aimé.

      Hélas, je n'ai été que Maxounet, le rigolo, l'interchangeable et totalement oubliable Maxounet.

      Raté, je vous dis ! De bout en bout.

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    6. Tout est impermanent, et c'est ce qui fait la beauté de la tragédie humaine...

      C'est très bien, le dilettantisme, j'en veux pour preuve que mon père le haïssait - j'ai constaté le résultat : oulala-la.

      (Binim cril - crimil tourneclou)

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    7. Je plains ceux sur qui d'autres ont jeté leur dévolu, en en faisant leur préféré, avec toute une kyrielle d'exigences. Quelle prison finalement ! Pourquoi ne pas se contenter de la légèreté des complicités éphémères ?

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    8. Soyons fumée, soyons vapeur, mais soyons aussi coups de bambou de temps à autre, afin de nous rappeler qu'il est l'heure de bon thé, sainte Catherine d'Eulalie.

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    9. On peut "préférer" quelqu'un, rechercher sa compagnie, l'avoir un peu "dans la peau" juste parce que nous admirons ses qualités, son odeur, sa présence, son humour, la forme de sa mâchoire, que sais-je ? Et pas forcément parce que nous projetterions sur lui toute un "kyrielle d'exigences" et de fantasmes qu'il devrait nous rendre en retour de notre "préférence". Cette prison dans laquelle serait enfermé cet adoré-là n'existe que pour les maniaques. Hors, quand le désir est partagé, et l'admiration réciproque, tout est fluide, libre, naturel - joyeux ?

      - Oh, oui, mon amour, il n'y a que vous pour moi...
      - Vous mentez mais c'est délicieux...
      - Vous trouvez cela délicieux car vous savez bien que je ne mens pas...
      - Embrassez-moi.

      Là où ça foire c'est quand il n'y en a qu'un qui désire. Qui aime.

      L'autre vous rend des visites, peut se montrer aguicheur, prend des poses, fait des sourires pour la photo, grignote en vitesse un bout de tarte et repars dans un éclat de pétales de roses vers un monde d'où vous êtes exclu.

      C'est là que ça foire, "la légèreté des complicités éphémères", voyez ?

      Max.

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    10. Je dis ça probablement pour me consoler de ne pas être la préférée !

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    11. Sur le papier en tout cas c'est sûr que ça rend bien, chère Sainte Catherine, la préférée, la petite chouchou de l'Orée ;-)

      Et que c'est un idéal plutôt plaisant, c'est vrai. D'ailleurs nous le réalisons plus ou moins tous, ici, avec le Marquis :)

      Mais, je parlais d'une expérience plus concrète, plus malheureuse, plus "réelle" de la relation à l'autre. Ce n'est pas facile tous les jours de se tenir à l'élégance et à la légèreté dans ce que l'on nomme la "vraie vie". Il me semble que, malgré nos bonnes intentions et nos idées, nous sommes souvent rattrapés par des sentiments moins nobles et plus obscurs. Moins avouables.

      Max.

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    12. Un bon sentiment est toujours obscur.

      Ne méprisons pas non plus l'élan jovial de l'infamie.

      Ne méprisons rien : dormons.

      Iliminil : voilà tout.


      ;----)

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