Alors âgé de onze ans, j’avais remarqué que des adolescents du village étaient en train de construire un barrage sur le ruisseau. Effrayé par ces bruyants animaux, j’avais néanmoins envie d’aller voir ce qu’il se passait par là-bas.
Lors d’un après-midi ensoleillé, après avoir vérifié que l’endroit était silencieux, je me rendis sur place. Cette expédition éprouvante me conduisit à trois cents mètres de la maison. Une baignoire flottait sur le bassin formé par un amoncellement de pierres. Enhardi, je décidai de la prendre d’assaut et m'allongeai dedans. Recevant la bénédiction des rayons du soleil filtrés par un buisson de noisetiers, je flottais, émerveillé par tant de sérénité, tant de simplicité. Ce moment fut l’un des plus agréables de toute mon enfance.
Quelques jours plus tard je retournai sur place, mais la baignoire avait disparu, et la retenue d'eau n’était plus qu’un bourbier sinistre. Quiconque cherche à renouveler une expérience agréable ne retrouvera un peu de bien-être qu’en décrivant sa déception.
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laver son rêve de baignoire
RépondreSupprimeret ses déboires
mer à boire
Le tableau que vous nous offrez et fort en l écho de votre écrit et ça va loin loin noil.
RépondreSupprimerJe me rappelle mes bains dans kes rochersven Espagne. J y passai des après midi entier épouser de sommet de d adorables Galériens qui n étaient pas manches pour nous berces de leur guitares et de la bel accent des voix de Galice.
La Duchesse.
Becos d'eau Marquis.
Bon et rebonds dans nos eaux respectives.
Cantal enfonces bailar.