vendredi 20 décembre 2024

   Voilà notre état véritable. C’est ce qui nous rend incapables de savoir certainement et d’ignorer absolument. Nous flottons sur un milieu vaste, toujours incertains et flottants, poussés d’un bout vers l’autre. Quelque terme où nous pensions nous attacher et nous affermir, il branle, et nous quitte, et si nous le suivons il échappe à nos prises, il nous glisse et fuit d’une fuite éternelle ; rien ne s’arrête pour nous.

(Blaise Pascal)



3 commentaires:

  1. Rien n'est jamais acquis à l'homme Ni sa force
    Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit
    Ouvrir ses bras son ombre est celle d'une croix
    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie
    Sa vie est un étrange et douloureux divorce
    Sa vie Elle ressemble à ces soldats sans armes
    Qu'on avait habillés pour un autre destin
    À quoi peut leur servir de se lever matin
    Eux qu'on retrouve au soir désoeuvrés incertains
    Dites ces mots Ma vie Et retenez vos larmes
    Mon bel amour mon cher amour ma déchirure
    Je te porte dans moi comme un oiseau blessé
    Et ceux-là sans savoir nous regardent passer
    Répétant après moi les mots que j'ai tressés
    Et qui pour tes grands yeux tout aussitôt moururent
    Il n'y a pas d'amour heureux
    Le temps d'apprendre à vivre il est déjà trop tard
    Que pleurent dans la nuit nos coeurs à l'unisson
    Ce qu'il faut de malheur pour la moindre chanson
    Ce qu'il faut de regrets pour payer un frisson
    Ce qu'il faut de sanglots pour un air de guitare
    Il n'y a pas d'amour heureux.
    Mais c'est notre amour à tous deux.

    Libellés : Aragon, Max.

    RépondreSupprimer
  2. Quelle implication tout cela.
    La Duchesse in a wi d

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Chèvre Pascal avait une sacrée bonne vision, Duchesse, une vision à nous flanquer le vertige.

      Supprimer