mercredi 20 décembre 2023



17 commentaires:

  1. Veuillez noter que les paroles de notre Samuel préféré ont été augmentées, mais fort peu.

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    1. C'est le grand génie de l'époque, ça ;-)

      Tiens à ce propos, j'ai lu un trialogue récemment dans un magazine culturel :

      Roland Jaccard : Vraiment ce Maxime, qu'est-ce qu'il me fait rire.

      Frédéric Schiffter : Ne m'en parlez pas !

      Blaise Lesire : Je le connais assez bien, chez nous on le surnomme affectueusement Maxou.

      Frédéric Schiffter : Il vous rendrait Jean-Paul Sartre sympathique et "la Nausée" à peu près lisible.

      Blaise Lesire : C'est un honnête homme.

      https://youtu.be/xfT8kyHO7j8?si=eYd6dJK4PurnivWs

      :)

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    2. Daniel Mesguich est un très bon comédien, mais ici ... il se précipite...

      Hajime !

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    3. Oh làlà que vous êtes agaçant, écoutez jusqu'au bout...

      :)

      Max.

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    4. Jusqu'au bout ?

      Vous voulez ma perte, assurément ;-p

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  2. Vous m'apprenez l'existence de cette nouvelle IA. On s'y méprendrait. Pour autant, comment en être vraiment surpris, ce n'est là qu'une deuxième version imitatrice, mais la première version bien qu'originale n'est pas moins artificielle. Les premières intelligences artificielles, c'est vous, c'est moi, c'est nous, humains autant que nous sommes.

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    1. Hallelujah ! Cédric est de retour de son long voyage dans l'Ether. C'est ça la magie de Noël :)

      Max.

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    2. Et puis, surtout, c'est que cela m'a fait rire en écoutant le résultat... Bricolé en une seconde à la machine.

      Mais en effet, qu'est-ce que l'homme sinon un imitateur plus ou moins doué ?

      Des images, des sons, des mots, etc, entrent en nous, et sont mélangés, broyés, assemblés, etc, puis ressortent, sans que nous y comprenions grand-chose.

      Folie !

      Dansons.

      Oreilles.

      Au lit.

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    3. @Max : Cédric n'est jamais parti, ni revenu, ni même ni ou ni, c'est un inexistant averti comme disait notre ami Samuel.

      Il est comme le chat de Schrödinger du Cheshire - mais sans la boîte, et sans le Cheshire, bien évidemment.

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    4. J'aurai droit à un éloge personnifié un jour moi aussi ?

      Si vous voulez je peux disparaitre pendant deux-trois jours :)

      Max.

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    5. Vous êtes épuisant !

      Oreilles de Max, vous êtes les meilleures commentatrices de blog de tous les temps.

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    6. Ne vous inquiétez pas Marquis, je ne vous croirai jamais ;-)

      Mais comme le chantait Catherine :

      "Tu ne m'as pas encore dit "je t'aime" mais j'm'en souviens déjà..."

      Une douce nuit près de la cheminée Marquis, et ne m'en voulez pas trop de vous taquiner parfois :)

      Max.

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    7. Ah oui, bon Dieu, Ne me croyez pas, ne me croyez surtout pas, je vous en prie...





      ;----)

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  3. Maxime : Ne soyez point surpris, Marquis, de me voir à cette heure et dans cet équipage. C'est un motif pressant qui m'oblige à cette visite, et ce que j'ai à vous dire ne veut point du tout de retardement. Je ne viens point ici plein de ce courroux que j'ai tantôt fait éclater, et vous me voyez bien changé de ce que j'étais ce matin. Ce n'est plus ce fol Maxou qui faisait des voeux contre vous, et dont l'âme irritée ne jetait que menaces et ne respirait que vengeance. Le Ciel a banni de mon âme toutes ces indignes ardeurs que je sentais pour vous, tous ces transports tumultueux d'un attachement criminel, tous ces honteux emportements d'un amour terrestre et grossier ; et il n'a laissé dans mon coeur pour vous qu'une flamme épurée de tout le commerce des sens, une tendresse toute sainte, un amour détaché de tout, qui n'agit point pour soi, et ne se met en peine que de votre intérêt.

    Le Marquis, à Hop : Tu pleures, je pense.

    Hop : Pardonnez-moi.

    Maxime : C'est ce parfait et pur amour qui me conduit ici pour votre bien, pour vous faire part d'un avis du Ciel, et tâcher de vous retirer du précipice où vous courez. Oui, Marquis, je sais tous les dérèglements de votre vie, et ce même Ciel qui m'a touché le coeur et fait jeter les yeux sur les égarements de ma conduite, m'a inspiré de vous venir trouver, et de vous dire, de sa part, que vos offenses ont épuisé sa miséricorde, que sa colère redoutable est prête de tomber sur vous, qu'il est en vous de l'éviter par un prompt repentir, et que peut-être vous n'avez pas encore un jour à vous pouvoir soustraire au plus grand de tous les malheurs. Pour moi, je ne tiens plus à vous par aucun attachement du monde ; je suis revenu, grâces au Ciel, de toutes mes folles pensées; ma retraite est résolue, et je ne demande qu'assez de vie pour pouvoir expier la faute que j'ai faite, et mériter, par une austère pénitence, le pardon de l'aveuglement où m'ont plongé les transports d'une passion condamnable. Mais, dans cette retraite, j'aurais une douleur extrême qu'une personne que j'ai chérie tendrement devînt un exemple funeste de la justice du Ciel ; et ce me sera une joie incroyable si je puis vous porter à détourner de dessus votre tête l'épouvantable coup qui vous menace. De grâce, Blaise, accordez-moi, pour dernière faveur, cette douce consolation ; ne me refusez point votre salut, que je vous demande avec larmes ; et si vous n'êtes point touché de votre intérêt, soyez-le au moins de mes prières, et m'épargnez le cruel déplaisir de vous voir condamner à des supplices éternels.

    Sainte Catherine : Pauvre garçon !

    Maxime : Je vous ai aimé avec une tendresse extrême, rien au monde ne m'a été si cher que vous ; j'ai oublié mon devoir pour vous, j'ai fait toutes choses pour vous; et toute la récompense que je vous en demande, c'est de corriger votre vie, et de prévenir votre perte. Sauvez-vous, je vous prie, ou pour l'amour de vous, ou pour l'amour de moi. Encore une fois, Marquis, je vous le demande avec larmes ; et si ce n'est assez des larmes d'une personne que vous avez aimée, je vous en conjure par tout ce qui est le plus capable de vous toucher.

    La duchesse : Coeur de tigre !

    Maxime : Je m'en vais, après ce discours, et voilà tout ce que j'avais à vous dire.

    Le Marquis de l'Orée : Maxime, il est tard, demeurez ici : on vous y logera le mieux qu'on pourra.

    Maxime : Non, Marquis, ne me retenez pas davantage.

    Le Marquis de l'Orée : Maxime, vous me ferez plaisir de demeurer, je vous assure.

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    1. Cher ami, voilà qui est dit avec un style diablement enlevé !

      Pour ce qui est de corriger ma vie et de prévenir ma perte, soyez sans craintes : je meurs, certes, mais je suis avant tout farceur.

      Sur mes terres gambade le chevreuil et charge la chèvre en soupirant.

      Buvons un thé : le nuage est prêt.

      Hajime !

      (Partez, je vous en supplie, car rien n'est plus agréable qu'un retour ou le souvenir d'une perte.)

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    2. Vous me suppliez Marquis ?

      À genoux, les deux mains jointes, nu sur le carrelage ?

      C'est un peu coquin pour un blog de grande écoute, non ? :)

      je partirais bien pour vous offrir cette joie des retrouvailles, mais où irai-je en attendant ?

      Je vais y réfléchir...

      Max.

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    3. Vivant sur du plancher, je suis bien embêté par votre demande...

      Je vais m'informer.

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