mardi 2 juillet 2024

   Une de mes plus grandes joies de l’année 2024 fut d’imaginer la tête des lecteurs du Figaro Magazine découvrant ces quelques mots inscrits dans la rubrique Littérature :
    « Travail, Famille, Patrie : Foutaises. (…) »
    Sous l’article mentionnant la parution de mon opuscule, les commentaires méprisants des abonnés à l’Annonceur Régional constituèrent le couronnement de mon absence de carrière. (Que les deux Frédéric ayant contribué à la réussite de cette mission improbable en soient vivement remerciés.)
    Il ne me restait plus qu’à mourir heureux afin de parachever mon grand œuvre, ce que je fis, mais plus tard.

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2 commentaires:

  1. En tant que Belge la notion de patrie est certes un concept flou. Mais le travail reste une valeur importante dans la mesure où il faut bien que tous ces gens autour de moi travaillent pour assurer mon bien être. Quant à la famille ne vous a-t-elle pas apporté comme à moi vie sociale et sexuelle, joie d’avoir des enfants, sécurité affective et matérielle.

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    1. Je ne crois pas à la "valeur travail" ni à la "famille heureuse", ni au "bonheur", ni à la "sécurité affective" ( je me demande bien ce que cela peut représenter, cette affaire-là), ni à la joie d'avoir des enfants - les pauvres, je les plains - et leurs parents aussi -, ni ...

      Nous abolirons le travail et l'argent, les nations et les religions : nous n'avons pas le choix. Soit nous abolissons ces stupidités, soit nous nous abolirons nous-mêmes (spoiler : patatras.)

      La joie vient au hasard et repart aussitôt.

      Tout est impermanent.

      D'ailleurs, c'est bien simple, je dors.

      (L'euphorie, c'est l'annihilation de soi-même.)

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