samedi 30 novembre 2024

   Tandis que les contemporains ne lisent avec enthousiasme que l'optimiste, la postérité relit avec admiration le pessimiste.

(Nicolás Gómez Dávila)



4 commentaires:

  1. Très « quantique » comme pensée.
    Mais la postérité saura-t-elle encore lire ?
    Comme quoi Giono avait peut-être raison en affirmant qu’il conviendrait d’être toujours un « joyeux pessimiste » (ou un optimiste inquiet, allez savoir ?)
    Cela étant, je vous lis toujours avec admiration et enthousiasme, alors…

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    1. C'est en effet l'une des choses les plus surprenantes : vouloir laisser une trace pour ceux qui n'existeront pas.

      Ah, faiblesse des faiblesses ! Et dire que je pensais être à peu près lucide...

      Cher GJG, c'est l'heure de Viaprita Karani, je file. Il faut jouir de la fin du jour.

      Merci pour votre passage.

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    2. Hélas, pour laisser des traces, nous sommes toutes-zet-tous très doués.

      Je me trompe peut-être mais je crois qu'aujourd'hui personne n'écrit plus pour la postérité. Le contemporain bavarde. Il "papote" pour passer le temps. Il griffonne de modestes notes en bas de pages, au mieux. Il a des lecteurs qui viennent le voir aux séances de dédicaces, certains deviennent ses amis, il encaisse son chèque, quelquefois avec dignité, et voilà.

      Non ?

      Max.

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    3. Vous êtes dans le vrai, mon jeune ami !

      À quoi bon, persévérons dans l'incurable : au lit.

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