À qui appartient cette vieille tête bouffie ? me dis-je au saut du lit quand j'ai le malheur d'apercevoir mon reflet dans une vitre. Ensuite je me mets à rire, car il me manque désormais plusieurs dents.
Trop tard pour mourir ! Ayons le sens du désastre heureux.
J'ai rajouté les mots manquants à mon message d'à l'instant :)
J'ai tapé, la nuit dernière, son nom sur Google et j'ai appris la mort de mon professeur, à l'âge de 65 ans. Il aurait 81 ans aujourd'hui. Il m'avait dit, c'est loin, c'est flou, avoir eu une photo de Jean-Paul Sartre dans sa chambre d'adolescent. Si j'étais un adolescent, ce que je suis encore à bien des égards, hélas pour moi, j'aimerais bien avoir votre "vieille tête bouffie" et édentée en photo. Certes, je ne l'accrocherais pas au mur, mais je la garderais en marque page de votre opuscule réjouissant et, dans très très longtemps, au bout du bout de la nuit, quand plus rien ne bougerait ni ne moufterait plus, je repenserais une dernière fois à nous en la regardant, les yeux inondés du chagrin d'avoir existé et en éclatant de rire ! Max.
C'est ce que je me dis souvent en me regardant dans la glace...
RépondreSupprimer:-)
À qui appartient cette vieille tête bouffie ? me dis-je au saut du lit quand j'ai le malheur d'apercevoir mon reflet dans une vitre. Ensuite je me mets à rire, car il me manque désormais plusieurs dents.
SupprimerTrop tard pour mourir ! Ayons le sens du désastre heureux.
;-------)
J'ai rajouté les mots manquants à mon message d'à l'instant :)
SupprimerJ'ai tapé, la nuit dernière, son nom sur Google et j'ai appris la mort de mon professeur, à l'âge de 65 ans. Il aurait 81 ans aujourd'hui.
Il m'avait dit, c'est loin, c'est flou, avoir eu une photo de Jean-Paul Sartre dans sa chambre d'adolescent.
Si j'étais un adolescent, ce que je suis encore à bien des égards, hélas pour moi, j'aimerais bien avoir votre "vieille tête bouffie" et édentée en photo.
Certes, je ne l'accrocherais pas au mur, mais je la garderais en marque page de votre opuscule réjouissant et, dans très très longtemps, au bout du bout de la nuit, quand plus rien ne bougerait ni ne moufterait plus, je repenserais une dernière fois à nous en la regardant, les yeux inondés du chagrin d'avoir existé et en éclatant de rire !
Max.
Je ne vous promets rien - c'est mon credo -, mais peut-être un jour serez-vous exaucé : miracle du tourbillon permanent.
SupprimerHouba hop!
Pas mal ." Le sens du désastre heureux".
RépondreSupprimerJ acheté.
Becos Marquis de L Orée.
La Duchesse dans sa cage de faraday.