Tout homme voit chez ses proches, et surtout chez ses cousins, une série de caricatures grotesques de lui-même.
(Henry-Louis Mencken)
La raison pour laquelle j'ai tellement insisté dans mon œuvre sur l'immoral, le méchant, le laid, le cruel est que je voulais que les autres sachent à quel point ils comptent, plus peut-être que ce qui est considéré comme bon (...)
(Henry Miller)
Avec Nicolás Gómez Dávila : l’éloge du travail n’est en effet que le déguisement de celui de la cupidité.
Contre NGD : qui emploie le mot « pédé » est un crétin.
Avec NGD : « La vie est un combat contre notre propre stupidité. »
Contre NGD : le marxisme est tout de même moins idiot que la prière d’une classe élevée tenant un fouet en main.
Avec NGD : « Rien de plus irritant que l’aplomb avec lequel opine sur tout celui qui a eu du succès dans quelque chose. »
Contre NGD : l’automne de l’amour devrait être chaste ? Pauvre racorni !
Etc, etc… Aucun autre écrivain n’a suscité en moi autant d’admiration et de détestation. Je le relis en tenant un crayon à la main, barrant avec entrain les citations qui m’insupportent.
Le réactionnaire croit en l’existence de la Belle époque, le progressiste aime les causes perdues et le sans-solutionniste se contente de rire et de trembler face au néant.
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